Traduire dans les Maritimes, en Mi’kma’ki, en Acadie, c’est être très conscient.es d’être en activité dans la marge du milieu littéraire. C’est s’inscrire entre deux langues, voire plusieurs langues qui circulent en étroite proximité, parfois jusqu’à s’imprégner les unes des autres.
Voici un contexte où la traduction garde certainement son rôle traditionnel de vecteur interlinguistique et interculturel, mais où elle est appelée à devenir autre chose aussi, une pratique de création à part entière.
Extrait de le liminaire signé par Simon Brown et Sonya Malaborza
Simon Brown et Sonya Malaborza. La traduction comme pratique du bord
Alice Burdick. Grand air, traduit par Simon Brown
Megan Gail Coles. Piscines publiques, traduit par Léonore Bailhache
Sue Goyette. Pénélope (extrait), traduit par Émilie Turmel
Cindy King. crescendo, traduit par Magalie Albert
Anne Moore. Croire aux désastres, traduit par Rachel Bonbon
Vern Thiessen. Bluebirds (extrait), traduit par Mélanie LeBlanc
John Thompson. Ghazal I, traduit par Sonya Malaborza
Luc-Antoine Chiasson. J’aurais aimé que ça fasse mal
Collaboration spéciale avec le Festival acadien de poésie : texte issu de la résidence d’écriture 2022 à Caraquet
Maude Sonier. À la dérive
Texte gagnant du concours De la plume au micro
Édition : Simon Brown et Sonya Malaborza
Coordination : Rachel Duperreault
Correction : Simon Brown et Sonya Malaborza
Jury du concours De la plume au micro : Paul Bossé
Œuvre en couverture et portfolio : Luc-Antoine Chiasson
Design de la couverture : Frédéric Gayer
Comité de rédaction : Joël Boilard, Paul Bossé, Jean-Pierre Caissie, David Décarie, Melissa Hachey, Georgette LeBlanc, Sonya Malaborza
Remerciements
Le dossier traduction a été réalisé en collaboration avec le Festival Frye, la revue The Fiddlehead, le festival littéraire WordFeast et l’Association des traducteurs et traductrices littéraires du Canada. Merci aux maisons d’édition et aux auteurs et autrices qui nous ont permis de traduire et de reproduire les textes qui forment le cœur de ce numéro.
Le poème « J’aurais aimé que ça fasse mal » et les œuvres visuelles de Luc-Antoine Chiasson rassemblés dans ce numéro ont été réalisés lors d’une résidence d’écriture à Caraquet en juillet 2022. Cette activité a été soutenue par le Festival acadien de poésie, le CCNB – Campus de la Péninsule acadienne et le Conseil des arts du Nouveau-Brunswick.
Ancrages tient à souligner la contribution financière du Conseil des arts du Canada, du gouvernement du Nouveau-Brunswick et de la ville de Moncton à la réalisation de ses activités d’édition. Nous en sommes reconnaissant.e.s.
Printemps 2023 ISSN 1712-9281