Le sang coule à flots
Sur la jupe écarlate du taureau
Juché sur l’esplanade des impuissants
Quelque part au milieu des édifices du mépris
Entre famine et formule un
Mon dos est un long cri de matière
Un éveil spirituel
Dans le focal du Deus ex machina
Je m’efface devant l’oracle
Dans le climat du génocide
Au déclin du jour
Les anges pleurent à décrocher la lune
Les hommes sont entrés
À l’asile des dieux
Texte publié dans le No 9 de la revue Ancrages