seule
je suis celle
qui reste
lourde comme
           la terre
grave comme
           la cendre 
vivante à moitié
morte à demi 
dans le miroir 
sans reflet
ton souvenir
qui s’envole
doucement
inévitablement
sans un bruit
Poème écrit après le décès de sa sœur jumelle
Roselyne Albert Marie-Claire Dugas
publié dans le numéro 38. Hommage à Roselyne Albert

