Roselyne Albert. Correspondance 2

Lettre de Gérald Leblanc adressée à Roselyne Albert


New York City, 21 septembre 1994

ROSE ALBERT !

N’arrête pas d’écrire. Ta voix est unique. Je sais bien que tu préfères te cacher derrière M. Raymond et il est vrai que ta conception de la poésie se rapproche vraiment de la sienne, mais a Rose is a Rose.

Mon séjour à New York s’achève. Je dois me rendre au Festival de poésie de Trois-Rivières dans quelques semaines. Après, je rentre dans mes terres. La réception de Complaintes du continent est excellente. Je pense que c’est mon meilleur recueil. Tu me demandes des nouvelles de Moncton mantra. J’ai le goût de te dire que ça s’en vient, mais je dis cela depuis au moins 5 ans. Pas facile la vie de romancier, mais je veux vraiment témoigner de ma vie dans les années 1970 dans toute sa majestuosité ! ! !

Il est vrai que j’écris tellement de lettres quand je suis en voyage que je ne sais même plus ce que j’ai dit à qui. Dès qu’on se voit à Moncton, je te raconte tous les détails de mon World Tour new-yorkais.

Je t’embrasse.

Gérald

Roselyne Albert Benoit Doyon-Gosselin

publié dans le numéro 38. Hommage à Roselyne Albert

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