Poème adressé à M. Francis Bernabé, Pfettisheim.
FREE JAZZ PUNK ROCK
au service de la révolte
de la liberté
du n’importe quoi
finalement
tonitruants décibels bave frippés par la langue
anguille sur anche l’attaque
apothéoses saxophonales
du ténor de l’alto
polyrythme beat-beat la batterie oui qui beat
sa poésie
pieds qui courent sur la snare s’énerguménisent
se dissocient
du statu quo
un mur une façade un fuseau horaire de sons
rébellion en dièses en bémols
le pouls vital d’une précision
anarchique
le jazz comme un danger
une menace
« Haiku d’état »
quel titre énergisant
Paul Bossé
Texte publié dans le No 18.