Poème adressé à Mme Françoise Lefèvre, Archigny.
J’ai couché nos corps, leurs retailles
sous nos abris jadis bricolés du cœur
nos regards parallèles fixant droit devant
la ceinture de la terre.
Alors l’horizon s’est ouvert
avalant toutes ces nuits
tues à présent, fatiguées
caillées d’étoiles mortes.
Émilie Turmel
Texte publié dans le No 18.