La lourdeur du bonheur
Rester, s’adapter, s’enraciner pour aimer.
Il t’offre des roses ; tu vois des épines.
Il t’offre ses bras ; tu vois des chaînes.
Il t’offre un toit ; tu emmures ta joie.
La lourdeur du bonheur
Rester, s’adapter, s’enraciner pour aimer.
Il t’offre sa terre ; tu vois la mer.
Il t’offre ses richesses ; tu vois la détresse.
Il t’offre son pays ; tu t’exiles dans l’ennui.
Et, tu t’écrases de lourdeur en espérant le bonheur.
Murielle Duguay
Texte publié dans le No 36. En corps