je dirai la valse des constellations
un ours endormi
un regard de femme
j’irai retracer les lacs immobiles
danser en cercle
chanter l’eeyou aimun
qui repose son écho
sous les pas du caribou eetuk
hériter du territoire ancien
où seule la mémoire des forêts
reste vivante
par le souffle des vents
Virginia Pesemapeo Bordeleau
Publié dans le 31e numéro de la revue Ancrages Vivant