Poème adressé à Sébastien Lord-Émard.
inscrite sur une guimauve, cette épigramme :
ma madeleine est une guimauve téléscopique
à travers laquelle l’Acadie joyeuse
partage des goûts et des sonorités
c’était l’été, le dernier à quatre
mais déjà le germe de se multiplier
et vous voilà, vivant sur papier
comme des fourmis sur une portée musicale
des fourmis musclées comme des capitaines de bateau
qui font du bruit et des amarres
la nef des fous
c’est un peu vous
l’écho de notre quatuor
la musique de misère
c’est normal
c’est le carnaval
Natali Leduc
Texte publié dans le No 18.