Le vide coute cher,
la métamorphose des insectes se
divise par zéro, zéro un, zéro zéro un
le binaire a trop de corps, trop de muscles à caresser.
Gonflé sur ses ombres qui se goutent, qui
s’infectent, il signe les étapes en petits déluges coriaces
qui n’oublient pas la narration définitive, qu’on sent
tracer les couleurs, les chaleurs des sexes voluptueux,
des dénombrements.
Il s’enfarge, essoufflé et
avale la perte de l’obscénité de nos erreurs,
joli torticolis suspendu à l’oreille.
Image : Mario Rhéal Landry, Wapek midjik, dessin, encre rouge et noire, 2017.
Publié dans le No 26. Entre ciel et mer. Rencontre Est-Ouest
Numéro conjoint des revues Ancrages et À ciel ouvert