Sous les traits de Rigaud, un prince monégasque,
En tenue d’apparat, en armure sans casque,
Les mains sur un bâton, pose fièrement,
Vertical attribut de son commandement.
Son port noble et serein, son attitude digne,
Du classique décor suivent les droites lignes.
Sa cuirasse flamboie, ceinte par un drap rouge,
Cependant que le meut un doux zéphyr qui bouge.
La colonnade ornant le fond de cette toile
Suit l’aplomb du grand mur, qui lève toutes voiles,
Sur l’art du Grand Siècle, à l’hôtel Negresco,
Servant un oublié Prince de Monaco.
Texte publié dans le No. 29 Éloge (paradoxal)