L’amour à vif
Le sang qui coule
Automatique
J’ai une kalachnikov à chaque doigt
Je mange mon pain noir
Le pain des pauvres
J’écris à l’encre invisible
Sur des bouts de cartons
Jetés aux ordures
Les jours passent
Les semaines
Agonisent
Sous le lit
Où tu n’es plus
S’entassent des éclats
De rêve
Texte publié dans le No 9 de la revue Ancrages