Benjamin Broucke. Le nouveau village historique acadien

« Détendez-vous, et surtout, amusez-vous bien. Je vous assure que tout est sous contrôle. Bonne visite ! »

Joris fronça les sourcils et n’osa pas prononcer le moindre mot. Il était angoissé à l’idée de visiter cet endroit seul, mais le règlement l’exigeait : toute nouvelle infrastructure destinée au public de la province nécessitait une inspection avant son ouverture officielle. Le gouvernement l’avait donc envoyé sur une petite île oubliée de tous, qui avait été acquise par un vieux cinglé à la retraite. Et ledit cinglé y avait construit un musée en plein air. Dans un coin aussi reculé. Quelle idée saugrenue…

Il mit le contact. Les pneus à sustentation magnétique de son véhicule de fonction flottèrent à quelques centimètres du sol, alors que le grand portail de bois s’ouvrit, grinçant légèrement. Devant lui s’étendait désormais une longue avenue de l’ancien temps, parfaitement entretenue. Rien à voir avec ces petites routes de campagne craquelées de toutes parts qu’il avait dû sillonner le matin même. De chaque côté de la voie se trouvaient des bâtiments étranges qu’il n’avait jamais vus auparavant. Le système de pilotage automatique du véhicule s’enclencha alors qu’un air de violon s’échappait du tableau de bord et qu’une voix cristalline annonçait :

« Bonjour, Monsieur van Houten. Nous vous souhaitons la bienvenue au Nouveau Village Historique Acadien ! »

Il était désormais trop tard pour faire machine arrière. Le véhicule avança doucement sur l’impeccable route goudronnée.

« Ce parc, continua la voix, a pour objectif de vous faire découvrir la vie trépidante des Acadiens du 21e siècle. Bien que l’immense majorité des informations sur l’époque aient été perdues, le professeur Jocelyn Blanchard a passé la majeure partie de sa vie à récupérer des bribes de données provenant d’appareils de communication primitifs que l’on appelait alors téléphones cellulaires. L’interprétation de ces données nous a permis de reconstituer une ville typique de la région. Nous vous souhaitons une agréable visite dans l’Acadie d’autrefois. »

Joris tenta rapidement de se remémorer ses cours d’histoire. À la suite des bouleversements que la région — et que le monde entier — avait connus, les renseignements sur la période antérieure aux années 2100 étaient devenus tellement rares que les historiens s’en étaient donné à cœur joie pour tenter de décrire le quotidien de ceux qui vivaient dans ce qu’on surnommait désormais l’ère de la désinformation. En dehors des conflits qui s’y étaient déroulés, Joris ignorait absolument tout du 21e siècle, et malgré son appréhension, il était très curieux d’en apprendre davantage.

Le véhicule s’approcha du premier bâtiment du parc. Une douzaine de personnes allaient et venaient. Joris dut prendre une grande inspiration. Des androïdes. Ce taré avait décidé d’utiliser des androïdes pour animer son parc. En entendant dire que tout était sous contrôle, il avait eu le pressentiment qu’une horreur dans le genre l’attendait. L’utilisation d’androïdes dans un but de divertissement était pourtant interdite par la convention de Shanghai. Toutefois, il s’agissait ici d’un parc à vocation éducative — ce vieux sénile avait donc techniquement la possibilité d’utiliser ce genre d’engins.

« Cet édifice, annonça la voix, est une reconstitution fidèle d’un lieu de culte qui était fréquenté non seulement par les Acadiens, mais aussi par bon nombre de populations diverses des régions avoisinantes. Chaque matin, des dizaines d’adeptes se recueillaient dans l’enceinte de l’Église de Tim. Cette religion a été fondée dans les années 1960 par le révérend Tim Horton et s’est rapidement étendue à travers tout le pays, devenant en quelques années la principale croyance dans cette région du monde. Les fidèles faisaient des offrandes aux prêtres et recevaient en échange un petit pain rond que l’on appelait beignet, ainsi qu’une boisson de couleur noire pour laquelle nous n’avons malheureusement retrouvé aucune information. Certains fidèles effectuaient ce rituel plusieurs fois par jour. »

Joris croisa le regard de plusieurs de ces androïdes. Il n’était vraiment pas à l’aise. Le système autoguidé sentait probablement son rythme cardiaque s’accélérer, car le véhicule continua tranquillement sa route. Il parcourait désormais une rue parsemée de petits bâtiments aux devantures colorées.

« Les Acadiens de l’ancien temps travaillaient apparemment très peu. Les archives relatant leurs activités professionnelles sont inexistantes. En revanche, l’un de leurs passe-temps favoris était le magasinage. À cette époque, aussi surprenant que cela puisse paraître, les vêtements ne changeaient pas de couleur ou de forme à volonté. Chaque personne possédait ainsi au minimum une vingtaine de vêtements différents ! Vous pouvez d’ailleurs observer actuellement autour de vous un échantillon des tenues vestimentaires portées par les Acadiens du début du 21e siècle. »

Un homme petit et trapu portait un chemisier en soie rose avec un short à fleurs et de longues bottes en cuir noir. Il parlait à quelqu’un de plus jeune, vêtu d’une chemise blanche, presque transparente, d’un kilt écossais et d’une paire de sandales de plage. Ils furent rapidement rejoints par une jeune femme vêtue d’une robe à bretelles, d’un blouson en jean et de chaussures à talons hauts. Près d’eux, un groupe composé de six individus, tous accoutrés de manière rigoureusement identique — chapeau de paille, veste en cuir noir et pantacourt argenté — portaient un masque qui leur couvrait la majorité du visage.

« Cette reconstitution vestimentaire particulière a été retrouvée dans un téléphone cellulaire datant de l’année 2020. D’après les spécialistes, il semblerait que le masque soit devenu soudainement un accessoire de mode prisé par tous les âges et toutes les catégories de la population. On retrouve ces masques sur des photos d’archives prises aux quatre coins du globe au cours d’une période qui s’étale jusqu’à l’an 2047. »

Un des bâtiments, un peu plus grand que les autres, abritait une petite terrasse sur laquelle étaient attablées quelques familles. Une grande enseigne montrait un animal de couleur rouge affublé d’une carapace et d’une imposante paire de pinces.

« Les Acadiens adoraient également manger. Des fouilles archéologiques ont permis de retrouver les restes de plusieurs dizaines de homères, une espèce animale aujourd’hui disparue. Il s’agissait, selon toute vraisemblance, d’un mets très populaire sur tout le littoral. On estime que ce terme provient du héros Homer Simpson, un navigateur d’origine grecque dont les aventures furent portées à la télévision au début des années 2000 et semblaient être connues par bon nombre d’Acadiens de tous âges. »

Un peu plus loin, Joris fut très inquiété de voir une grand-mère vêtue d’un pyjama vert bouger son corps comme si elle était possédée par un esprit. Derrière elle, d’autres personnes âgées se dandinaient de manière similaire. Il était à deux doigts d’appuyer sur le bouton d’arrêt d’urgence, croyant à un dysfonctionnement informatique, mais la voix synthétique le rassura immédiatement.

« Cette personne âgée vous fait la démonstration d’une chorégraphie typique de l’époque, communément appelée break dance. Des compétitions étaient organisées durant lesquelles les aînés dansaient tout en récitant une série de chiffres. Les meilleurs d’entre eux repartaient avec une récompense que l’on appelait un bingo. Cette tradition fascinante a été perdue au fil du temps, mais ce parc est fier de proposer une reconstitution unique de cet événement, mettant en lumière l’une des coutumes les plus importantes des Acadiens. »

La petite vieille continuait sa démonstration époustouflante de danse. La musique d’accompagnement de la visite guidée s’estompa pendant quelques instants. Joris put entendre quelques paroles de la chanson sur laquelle dansait l’androïde : « Jambalaya, ti-fricot, filet gumbo / Car ce soir je vais revoir mon cher amio ». De temps en temps, entre deux mouvements, la personne âgée vociférait des chiffres qui semblaient aléatoires : 54… 70… 27… 42… 3…

« La musique a toujours occupé une place importante au sein des civilisations. C’était particulièrement le cas en Acadie. L’extrait que vous venez d’entendre a été enregistré par l’artiste Édith Butler, dont l’intégralité du répertoire musical a pu être miraculeusement récupéré sur l’un des téléphones cellulaires retrouvés par le professeur Blanchard. Nous allons continuer notre route, et vous pourrez observer sur votre droite Cayouche, un autre grand nom des arts acadiens du 21e siècle, connu notamment pour être le parolier de l’hymne national des Acadiens : l’Avenue Maryse Stellaire. »

Détail.

Un homme âgé, grand et mince, avec des cheveux argentés et une barbe qui lui descendaient jusqu’à la taille, chantait devant un public constitué d’une vingtaine de personnes, toutes captivées par les mots pourtant incompréhensibles de l’artiste. Le chanteur portait un bandana autour du cou, des lunettes en demi-lune, ainsi qu’un chapeau pointu et une longue robe de soie qui lui cachait les pieds. La voix synthétique précisa que l’apparence exacte du chanteur était inconnue et que les paroles de l’hymne étaient écrites dans une langue morte, le latino, qui fut redécouverte par le plus grand des hasards quelques années auparavant.

« Le soir, les Acadiens aimaient se divertir et développer leurs relations sociales dans des endroits animés que l’on appelait bars, ou bistros. Cette tradition semblait commune pour bon nombre de sociétés de cette époque. Le bistro que vous allez voir se trouvait initialement dans une petite ville située à une cinquantaine de kilomètres d’ici. Il s’agit d’un des rares bâtiments de la région ayant survécu aux bombardements québécois qui ont eu lieu vers la fin des années 2080. »

Le véhicule passa au ralenti devant une cabane en bois teintée de rouge, aux allures de petite grange, devant laquelle plusieurs individus discutaient ou dansaient, un récipient en verre à la main. De la musique assourdissante s’échappait de l’intérieur du bâtiment. Quelqu’un semblait souffrir terriblement… ou peut-être qu’il tentait simplement d’apprendre à chanter.

« La qualité d’un bistro se mesurait d’après la qualité de la musique et de ses rafraîchissements. Ce que vous écoutez actuellement provient du répertoire musical d’une formation locale connue sous le nom de Nickelback. Ce célèbre groupe fut formé à la fin du 20e siècle et a produit des albums jusqu’en 2060. Il était apparemment fort apprécié par tous les jeunes de la région. Veuillez maintenant prêter attention au matérialisateur de votre véhicule. »

Joris regarda un petit compartiment situé juste à droite du tableau de bord. Un voyant vert s’alluma. Curieux, il ouvrit la trappe de sécurité et en sortit un récipient identique à celui que possédaient les jeunes androïdes. Il contenait un breuvage dont l’odeur n’était pas désagréable.

« Nous vous proposons la dégustation d’une boisson dont nous avons retrouvé la recette et qui fut connue sous le nom de virgin mojito. Il s’agissait d’une spécialité de ce bistro, à base d’eau gazéifiée, de citron vert et de menthe, une plante aromatique qui était apparemment courante au 21e siècle. »

Joris prit le gobelet et avala une gorgée de ce nectar. Il n’avait jamais rien bu d’aussi bon, et engloutit le reste en l’espace de quelques secondes.

« Nous ignorons toutefois l’origine du nom de cette préparation. L’étymologie suggère que seules des vierges étaient censées servir ce mélange aux clients. Il s’agissait donc très probablement d’une coutume religieuse. »

Distrait, Joris reposa le récipient vide à l’intérieur du matérialisateur et referma la trappe de sécurité. Il aurait souhaité en obtenir davantage, mais en guise de réponse, le véhicule accéléra, puis s’engagea sur une vaste plaine au bout de laquelle se trouvaient quelques petites maisons.

« Comme vous le voyez, les Acadiens avaient le sens de la fête. Une fois par an, les villes acadiennes organisaient une grande marche appelée le Tintin Marre. Cette tradition a pu être recréée par le biais d’archives. Votre véhicule va s’arrêter temporairement. Nous vous invitons, si vous le souhaitez, à vous joindre à la célébration la plus importante du peuple acadien ! »

Bien entendu, Joris refusa catégoriquement de quitter son moyen de transport, où il se sentait de moins en moins en sécurité alors qu’une centaine d’androïdes se dirigeaient vers lui, tous habillés de bleu, de blanc et de rouge, la plupart étant même maquillés. Tous faisaient du bruit. Beaucoup de bruit. Ils utilisaient une barre en fer qu’ils frappaient avec vigueur contre divers objets : des casseroles surtout, mais aussi des pichets, des tambours, des marmites ou encore des grille-pains. Certains utilisaient également des sifflets, tandis que d’autres brandissaient des drapeaux tricolores étoilés. Lorsqu’ils passèrent au niveau de son véhicule, Joris se recroquevilla et souffla :

« Pas bouger… Leur vision est basée sur le mouvement… »

Peu après son entrée au gouvernement, il avait étudié, comme tous ses collègues, le cas d’Americaland, ce parc d’attractions qu’un milliardaire philanthrope avait créé pour tenter de représenter plusieurs époques de l’Histoire des anciens États-Unis. Les androïdes s’étaient tous déréglés à la suite d’un orage magnétique et étaient devenus des psychopathes sanguinaires. L’affaire aurait probablement été étouffée si la moitié du Congrès n’avait pas été de visite ce jour-là… Joris savait que le premier ministre avait été invité à l’ouverture du Nouveau Village Historique Acadien, et il l’imagina pendant un instant s’amuser avec ces joyeux fêtards armés jusqu’aux dents. Pas rassurant. Pas rassurant du tout.

Joris avait fermé les yeux. Quand il les rouvrit, il constata que le véhicule avait repris sa route. Les fêtards étaient loin derrière lui, et l’atmosphère semblait beaucoup plus calme, presque paisible.

« Nous arrivons bientôt au terme de notre visite. Notre dernier arrêt vous permettra de contempler un authentique phare de cette époque, qui a été entièrement restauré par l’équipe du Village. »

Une grande tour octogonale en bois, qui faisait face à l’océan, se dressait à l’horizon. Pour la première fois depuis le début de sa visite, Joris se sentit serein. Deux enfants jouaient avec une pièce de toile retenue par une ficelle. L’objet semblait virevolter au gré du vent. Deux personnes plus âgées pique-niquaient sur une table en bois située juste à côté du phare.

« La scène que vous avez sous les yeux figure dans un livre que l’on appelait à l’époque une brochure touristique. Il s’agit de l’unique ouvrage en papier qui a été retrouvé dans la région. Ce phare était situé sur une partie de l’île qui est aujourd’hui submergée. On estime que dans les années 2000, le niveau de la mer était environ six à sept mètres plus bas qu’il ne l’est de nos jours. »

Une carte s’afficha sur l’écran du tableau de bord de Joris. L’île semblait en effet beaucoup plus grande auparavant. Une petite croix rouge apparut à l’extrémité nord de l’île.

« À cette époque, continua la voix synthétique, le monde entier était préoccupé par le réchauffement climatique, qui menaçait d’engloutir une partie des terres habitables. La Grande Glaciation, qui fut provoquée en 2054 par un conflit nucléaire entre les États-Unis et la Colombie, changea la donne. Les guerres qui suivirent causèrent la destruction de la quasi-totalité des sources d’information existantes, en particulier après l’invasion de la péninsule par les forces américaines, puis québécoises, puis néerlandaises, qui ont notamment entraîné la déportation des populations anglophones vers les territoires de l’actuelle Nouvelle-Angleterre. Cette reconstitution du phare de Michkou est l’un des derniers témoignages que nous avons de cette période. »

Le véhicule repartit. Joris fut surpris de constater que ses yeux étaient humides. Pendant un instant, il s’était retrouvé projeté dans le passé. Il s’était imaginé jouer avec ces enfants qui incarnaient l’innocence même, et à déjeuner avec cette famille d’automates. Ils semblaient si heureux. Si insouciants. Mais plusieurs siècles les séparaient. Ils auraient probablement été paniqués s’ils s’étaient retrouvés en 2546.

« Nous espérons que vous avez apprécié votre visite. Nous vous offrirons prochainement d’autres expériences authentiques, dont un aperçu d’une journée d’école acadienne, ou encore un repas dans un restaurant traditionnel de la région, dont nous avons retrouvé plusieurs recettes. Revenez nous voir ! »

Il était revenu à son point de départ. Le vieux professeur se tenait toujours à côté du portail de bois, sa canne à la main. Lorsque le véhicule s’arrêta à sa hauteur, il lui adressa un grand sourire.

« Alors, jeune homme ? Qu’en pensez-vous ? Apparemment, vous avez versé une petite larme ! »

Joris ne put s’empêcher d’acquiescer. Il avait découvert tant de choses en si peu de temps. Un monde entier et inconnu s’était présenté à lui… et il avait adoré cela. Il ne pensait même plus aux androïdes. Ils ne semblaient pas si dangereux que ça, tout compte fait. Juste légèrement intimidants.

« Et vous avez recréé tout cela à partir de simples leptotènes ?

— Des téléphones, lui confirma le professeur Blanchard. Tout à fait. Sans cela, on n’aurait eu pratiquement aucune information sur la vie en Acadie durant cette ère sombre de l’Histoire universelle. »

Joris prit quelques instants pour réfléchir. Toutes ces informations perdues… Que resterait-il de son propre 26e siècle en l’an 3000 ? Probablement pas grand-chose. Ce professeur à la retraite n’était pas aussi fou qu’on le disait. Il avait eu le courage de faire revivre l’Histoire. Et il avait réussi avec brio.

« Vous avez fait un travail fantastique. Soyez-en certain, vous avez l’aval du gouvernement du Nouveau-Nouveau-Brunswick pour l’ouverture de votre parc. »

Le sourire du vieux professeur s’élargit encore davantage.

« Oh merci. Merci infiniment. Nous devons absolument fêter cela comme il se doit. Que diriez-vous de manger un petit quelque chose ? Notre restaurant propose d’ores et déjà de la poutine râpée. Vous devez absolument en goûter, c’est succulent !

— C’est très gentil de votre part, mais je dois y aller, j’ai une autre inspection à faire sur le chemin du retour. »

Sans quitter son véhicule, Joris serra la main du professeur. Il songeait sérieusement à prendre une journée de congé afin d’assister à l’ouverture officielle du parc. Il avait hâte de raconter à ses collègues les découvertes qu’il avait faites. Il savait que sa supérieure allait forcément pester contre plusieurs éléments, mais il était prêt à défendre sa recommandation. Ce parc était sensationnel. Il se promit même de faire quelques recherches supplémentaires sur cette mystérieuse Église de Tim.

Alors que son véhicule quittait l’île, l’inspecteur du gouvernement parcourut sa note de breffage pour se préparer à sa prochaine visite.

« Après un an de travaux, l’aquarium du Nouveau-Nouveau-Brunswick est prêt à accueillir de nouveau des visiteurs. Grâce au développement des technologies de clonage, les ingénieurs ont pu reconstituer avec précision la tornade de requins qui s’est abattue sur la région en l’an 2013, et qui fut immortalisée par un vidéaste de la région… »

Joris fronça les sourcils, et n’osa pas prononcer le moindre mot.

 

Benjamin Broucke
Texte publié dans le Numéro 25. Sagouine Park

Aller au contenu principal