Marc Lapprand. Envoi 3

Poème adressé à Theresa Landry.

Le Cap Enragé l’est moins
Que le traducteur officiel
Des panonceaux parlant
De la beauté écologique
De ces lieux à forte marée

Ainsi le visiteur peut observer
Pour son éducation et ravissement
« La base des rochers de grès rouge
[qui], léchée par la vague, se pare
D’un luxuriant tapis de plantes vertes

Donnant ainsi d’éclatantes images
Quand la marée se retire. »
On peut aussi aux rochers en pot
Admirer « le vaste panorama des estrans »
Sauf que curieusement celui-ci se dresse.

Cher traducteur qui dans son zèle
Se fait dresser l’aplat de l’océan
Mais se rattrape un peu plus loin
Au profit de cet élégant distique :
« D’effondrement / n’approchez pas. »

Cher Éric de Dampierre
Venu de nouveau à la rescousse :
Qui déclare fort à propos, que
« Sa traduction restera toujours,
Je le crains, une toile de Pénélope. »

Marc Lapprand
Texte publié dans le No 18.

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